Alexandre NAJJAR
La guerre du Liban a été pour moi un cauchemar, mais aussi - comment le nier ? - une école de vie. Hemingway disait que " toute expérience de la guerre est sans prix pour un écrivain ". Je veux le croire. Sans la guerre, j'aurais été un autre homme. Toute ma vie, je regretterai sans doute de ne pas avoir eu une jeunesse paisible (j'avais huit ans quand la guerre a éclaté, vingt-trois lorsque le canon s'est tu). Mais ces regrets, ces épreuves, m'ont donné du bonheur un autre goût.